Gabon : la polygamie autorisée pour les officiers. En effet, les hauts fonctionnaires de l’armée gabonaise sont désormais à avoir plusieurs épouses pour leur épanouissement. Et ceci est tout à fait en adéquation aux pratiques coutumières matrimoniales validé par le Code civil gabonais.
Premièrement, il est à préciser que le Code civil gabonais datant de 1972 valide la polygamie comme étant une pratique ancestrale. Toutefois, l’article 40 du décret n°1059/PR du 24/11/1976 précisait aux militaires le devoir du mariage monogamique. L’exception est possible avec l’accord des autorités étatiques.
Gabon : la polygamie autorisée pour les officiers
Mais contre toute attente, le Chef de l’Etat gabonais Brice Oligui, par l’entremise du Conseil des ministres valide la proposition d’ordonnance de revoir le Statut matrimonial des militaires, assouplissant ainsi aux officiers généraux de pouvoir se marier à plusieurs femmes. Notons que, la nouvelle défraie en ce moment la polémique au Gabon.
A vrai dire, les avis sont divisés, pour l’un; c’est une décision salutaire du gouvernement. Pour d’autre, cette loi adoptée est de nature à encourager le désordre dans la société gabonaise. C’est dans cet ordre de pensée que Sidonie Flore Ouwé, ancienne procureure de la République fait une plaidoirie. Selon l’ancienne Procureur, la loi doit permettre aux militaires sans distinction de grade de pouvoir opter pour la polygamie.
la polygamie autorisée
Pour finir, la polygamie est souvent un sujet de vive polémique dans les sociétés africaines. Le Gabon ne fait pas l’exception. Du point de vue historique; la polygamie est d’ordre culturel, religieux et sociaux en Afrique. De ce point de vue, les avis varient d’un individu à l’autre selon la croyance religieuse et les normes sociétales. N’oublions pas que la globalisation a quelques peu fragilisée ces dernières années, l’éclosion de la polygamie en Afrique. De plus en plus de femmes s’opposent à ce type de mariage, qui selon elles est sujet de tension. Ceci étant, chacun apprécie midi à sa porte.