Mandat d’arrêt international contre François Bozizé : son pays d’accueil refuse de l’extrader

La Cour pénale spéciale de la Centrafrique a lancé un mandat d’arrêt international contre François Bozizé, l’ancien président de ce pays, pour des crimes présumés de guerre et des crimes contre l’humanité.

Ces actes auraient été commis par des militaires dans une prison entre 2009 et 2013, sous sa responsabilité individuelle et hiérarchique.

Les crimes en question se sont déroulés à Bossembélé, dans un camp de détention qu’il aurait établi pour emprisonner ses opposants. Gervais Opportun Bodagaye, porte-parole de la Cour pénale spéciale de Bangui, a précisé que Bozizé était considéré comme suspect dans cette affaire.

La Cour a demandé la coopération de la Guinée-Bissau, où Bozizé s’est réfugié, pour son extradition. Cependant, le président bissau-guinéen a déclaré que son pays n’a pas de loi d’extradition et qu’extrader Bozizé serait contraire à la Constitution.

Le président bissau-guinéen a souligné que Bozizé n’a posé aucun problème depuis son arrivée et a comparé son exil à celui qu’ont vécu les Bissau-Guinéens dans le passé.

François Bozizé, âgé de 77 ans, a été jugé par contumace par le parquet de Bangui pour complot et rébellion. En septembre 2023, il a été condamné aux travaux forcés à perpétuité.

K.A

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