Indexé par le prophète Elie Padah pour sa chanson ‘’Mets ton doigt !’’, Apoutchou National lui répond en...

Au cours d’un de ses discours, le prophète Elie Padah a fait référence à la chanson “Mets ton doigt !” de l’influenceur Apoutchou national, affirmant que selon ses paroles, ce texte pourrait servir de voie à la corruption morale :

‘’…écoutez, comme l’esprit Jézabel est celui qui règne sur la Côte d’Ivoire, l’esprit Jézabel fait absorber la bêtise, la saleté à la conscience de la jeunesse au point où ils dansent ça, l’ivoirien n’apprécie que la saleté, quelqu’un n’a qu’à venir avec des textes constructifs, qui éveillent la conscience, ils ne veulent rien faire avec ça mais quelqu’un n’a qu’à venir dire ‘’mets ton doigt ! Mets ton doigt !’’, c’est ça là qu’ils aiment…’’.

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Après avoir pris connaissance de la critique sévère de son texte, Apoutchou national a réagi aux propos du prophète Elie Padah. Dès le début de sa réponse, Agbré Stéphane a souligné que la diversité est essentielle pour construire un monde, en utilisant les textes bibliques comme point d’appui pour son argumentation :

‘’…la bible même dit je ne viens pas pour les justes mais je viens pour ceux qui ne connaissent pas ma parole afin que quiconque croit en Mon Fils soit sauvé. C’est de ça qu’il s’agit. Dieu n’est pas venu pour ceux qui connaissait déjà sa parole, ni son existence…’’.

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En ce qui concerne sa critique de la musique, le fils de Bleu Brigitte a fait valoir que Dieu, loin d’être un dictateur, a accordé à chacun le libre arbitre pour sa propre création. Autrement dit, il n’a pas contraint tout le monde à l’adorer sans aucune autre perspective possible.

En ce qui concerne la célèbre chanson “Mets ton doigt ! mets ton doigt !”, pour ceux qui suivent l’influenceur, il exprime essentiellement les mêmes idées que le prophète Elie Padah. Il a expliqué que sa motivation pour la sortie de cette chanson était le constat que les Ivoiriens semblaient préférer les buzz absurdes et les sottises de ce genre. Son “tort” éventuel réside certainement dans le fait d’avoir poussé ces idées jusqu’au bout dans ce texte.