Le renversement du président Mohamed Bazoum au Niger le 26 juillet 2023 est considéré comme le troisième coup d’ État au Sahel depuis 2020, après le Mali et le Burkina Faso, et le quatrième en Afrique de l’ Ouest avec la Guinée.
La pression des puissances occidentales monte pour la réhabilitation immédiate du président déchu dans ce pays, considéré comme le dernier allié de l’ Occident dans la région.
Selon un article lisible sur le média en ligne bamada en ce 10 Août 2023, au cours de la semaine dernière, il y a eu de nombreuses condamnations du coup d’ État au Niger. Le président Joe Biden a exigé jeudi 3 août la libération immédiate du président Mohamed Bazoum, une exigeance ignorée par les nouvelles autorités.
Certains pays occidentaux menaçaient de suspendre leur coopération avec les auteurs du coup d’ État du général Abdourahamane Tchiani et approuvaient les sanctions et les efforts de la CEDEAO et de l’ Union européenne pour rétablir l’ ordre constitutionnel.
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Suite au retrait de l’ opération du Mali, la nouvelle formule de Barkhane compte 1 500 militaires stationnés au Niger. Le 29 juillet, la France, qui dispose d’ une importante présence militaire au Niger, a annoncé qu’ elle suspendrait, avec effet immédiat, toutes ses actions d’ aide au développement et d’ appui budgétaire, appelant au retour immédiat à l’ ordre constitutionnel nigérien autour du président Mohamed Bazoum, élus par les Nigériens.
La veille, le secrétaire d’ Etat américain Antony Blinken avait assuré Washington du soutien indéfectible de son pays au dirigeant déchu et souligné que la destitution de son gouvernement remettait en cause des centaines de millions de dollars d’ aide américaine destinée à aider le peuple nigérien.
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Comme la France, les États- Unis ont près d’ un millier de soldats au Niger, mais surtout, deux bases aériennes dans le nord du pays, l’ une à Niamey et l’ autre à Agadez, qui sont des plaques tournantes pour l’ armée américaine et équipées de drones. Les membres du personnel inutiles ont été retirés de l’ ambassade américaine. Le président Joe Biden a exigé jeudi 3 août la libération immédiate du président Mohamed Bazoum.