Zagba le Requin défend la Team Paiya : “Ce qui compte, c’est l’impact, pas les critiques”
Le rappeur ivoirien Zagba le Requin, figure montante de la scène urbaine en Côte d’Ivoire, a récemment marqué les esprits lors de son passage sur One Radio CI. Membre actif du collectif Team Paiya, il a tenu à répondre aux nombreuses critiques adressées à leur style musical, affirmant haut et fort : “Le plus important, c’est la finalité.”
Depuis trois ans, la Team Paiya trace son propre chemin dans le paysage musical ivoirien. Sans directeur artistique attitré, le collectif a su imposer son univers grâce à une stratégie de proximité avec le public jeune. Pour Zagba, les chiffres parlent d’eux-mêmes : “Quand on regarde les vues sur YouTube, on comprend que ça fonctionne.” Une déclaration qui souligne l’importance du succès numérique et de l’impact viral dans l’industrie musicale actuelle.
Zagba insiste : leur musique n’a pas pour but de plaire aux puristes ou aux académiciens. “Nos chansons ne sont pas faites pour être jouées dans des funérailles, ce sont des morceaux que les jeunes écoutent pour danser,” affirme-t-il. Un message clair : la Team Paiya vise l’efficacité et la connexion avec la rue, plutôt que la validation institutionnelle.
À ceux qui reprochent au groupe un manque de “grande musique”, le rappeur répond avec une pique : “Allez à l’INSAAC si vous cherchez ça.” Selon lui, ce n’est pas sur le plan technique ou académique que se joue leur succès, mais bien dans la capacité à faire vibrer la jeunesse ivoirienne.
“Si on te fait danser, si ton enfant danse, alors on a atteint notre objectif.” Cette phrase résume toute la philosophie de Zagba et de la Team Paiya : l’impact populaire est leur moteur, et la rue leur scène principale.
En conclusion, Zagba le Requin rappelle que dans le monde du divertissement, c’est le public qui décide. La Team Paiya reste donc fidèle à son style, en assumant pleinement son identité urbaine et festive. Une posture qui pourrait bien redéfinir les codes du rap ivoirien.
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