Le général Brice Clotaire Oligui Nguema s’est récemment marié avec sa seconde épouse, Anouchka Avome, lors d’une cérémonie discrète à Akanda, près de Libreville, en présence d’un petit groupe d’influents.
Ce mariage, permis par un récent assouplissement de la loi sur les mariages des officiers généraux, suscite de nombreuses interrogations et discussions au Gabon.
Jusqu’au 22 janvier 2024, les officiers généraux gabonais étaient tenus à la monogamie selon un décret de 1976 sous Omar Bongo.
Un nouveau projet de décret a ouvert la voie à la polygamie pour ces officiers, suscitant des réactions diverses dans la société gabonaise où la polygamie reste un sujet sensible malgré sa légalité depuis 1972 pour les civils.
Le mariage discret de Brice Oligui Nguema prend place dans ce contexte juridique et socioculturel particulier, alimentant les spéculations sur ses motivations.
Certains y voient une stratégie politique pour renforcer sa position et son réseau d’influence, d’autres évoquent des raisons personnelles ou familiales.
Quelle que soit la raison, ce mariage pourrait influencer le paysage politique gabonais, où les jeux de pouvoir et d’influence sont omniprésents.
Le patronage et le clientélisme, caractéristiques de la culture politique du pays, pourraient être exacerbés par cette nouvelle situation.
L’avenir dira quel impact aura ce mariage sur la carrière politique de Brice Oligui Nguema et sur le développement du Gabon, mais en attendant, il continue à alimenter les débats et les discussions dans la société gabonaise.
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