Un atelier d’échanges, organisé à Lomé le mercredi 5 juin, a rassemblé les agences de sécurité routière et les acteurs du transport de plusieurs pays de la sous-région. Initiée par le ministère des Transports routiers, aériens et ferroviaires dans le cadre de la journée de l’Organisation pour la Sécurité Routière en Afrique de l’Ouest (OSRAO), cette rencontre avait pour thème « Transport sûr et durable en Afrique de l’Ouest : leçons pour les agences de sécurité routière ».
Selon les statistiques présentées lors de l’atelier, le Togo enregistre un taux d’environ 600 décès sur les routes chaque année, ce qui représente plus de 6 000 blessés. Face à ces chiffres alarmants, l’objectif principal des discussions était de trouver des solutions efficaces pour réduire ces incidents et sauver des vies humaines.
Les discussions ont porté sur les enjeux de la sécurité routière et sur les moyens de réduire les accidents de la route. Des approches de gestion et de prévention des risques ont été explorées afin de garantir des déplacements sécurisés tout en minimisant les impacts sur l’environnement, l’économie et la société.
Dermane Tadjudini, directeur des transports routiers et ferroviaires, a souligné l’importance cruciale de la sécurité routière, notamment face au taux élevé de victimes sur les routes togolaises. Dr Komlan Tindano, Secrétaire général du ministère des Transports routiers, aériens et ferroviaires, a également mis en avant l’importance du transport sûr et durable pour l’avenir écologique et économique du pays.
Le gouvernement togolais a engagé des réformes visant à professionnaliser le secteur des transports et à rendre les déplacements plus sûrs. Des mesures telles que l’obligation du port de casque pour les usagers à deux roues ont été mises en place pour réduire la gravité des accidents.
Tonio AWOKOU.
