Virus H5N1: l’OMS garde la grippe aviaire à l’œil

L’OMS surveille attentivement la propagation du virus H5N1 de la grippe aviaire. Elle a exprimé son inquiétude à deux reprises récemment et recommande des mesures de sécurité alimentaire, surtout aux États-Unis, où plusieurs signes incitent à la prudence.

Aux États-Unis, une contamination de lait par le virus a été détectée, avec une forte concentration de celui-ci. On ignore encore sa durée de survie dans cet environnement, mais l’OMS recommande provisoirement de consommer du lait pasteurisé. Bien que les autorités du Texas se veuillent rassurantes en assurant que le lait provenant de vaches malades est détruit, la situation reste préoccupante.

Un autre souci pour l’OMS est la propagation croissante du virus H5N1 à de nouvelles espèces, notamment les vaches laitières, pour la première fois aux États-Unis cette année. Bien que peu de troupeaux soient touchés, répartis dans huit États, c’est la première fois que le virus passe des vaches à l’homme dans le pays, avec un ouvrier agricole présentant des symptômes légers.

Ce ne sont pas seulement les vaches qui sont touchées, mais aussi les chèvres outre-Atlantique. L’OMS craint que le virus H5N1 ne s’adapte pour devenir transmissible d’humain à humain. Jusqu’à présent, en plus de 20 ans, moins de 900 cas d’infection humaine ont été enregistrés dans le monde.

K.A

Ange Zountchegbe est un journaliste, créateur de contenus béninois. Consultant en communication digitale.