L’Eglise du Christianisme Céleste est née à Porto-Novo en République du Bénin par le Révérend Prophète Pasteur Fondateur SBJ OSCHOFFA.
À la naissance de l’Eglise du Christianisme Céleste en 1947, le fondateur était très perturbé dans sa mission d’évangélisation dans la ville de Porto-Novo. Les perturbations venaient autant des féticheurs et animistes ce qui était très compliqué.
Il faut aussi noté que la plupart des anciennes églises chrétiennes et autorités politico administratives lui en voulaient. Papa OSCHOFFA était beaucoup critiqué. Même les membres de sa cour familiale le rejetaient.
Dès lors le Révérend Prophète Pasteur Fondateur OSCHOFFA a décidé de se retourner dans la forêt de la vallée de l’Ouémé où il a été purifié et préparé pour l’œuvre. Il était accompagné de quelques fidèles.
C’est sur le chemin de la forêt de Godrokpa que l’esprit du Seigneur agite un visionnaire du nom de » Amoussouga » qui s’est couché par terre pour barrer la voie au Fondateur.
En effet le visionnaire en question révèle à Papa OSCHOFFA que l’Éternel a refusé qu’il retourne dans cette forêt mais il a écrit au sol le nom de la localité où le Fondateur ira pour l’émergence de sa mission d’évangélisation
Cette localité écrite sur le sable est « Toffin ».
Dès lors, le Fondateur a accepté sur l’ordre de l’Éternel de se rendre dans cette cité lacustre des Toffins Papa OSCHOFFA y a accédé par la vallée , village de gbèkô pour se retrouver d’abord à Awomey gblon ensuite awomey lokpo puis le village de sô-tchanhoué.
Dans ces différents villages papa OSCHOFFA a prêché la parole du Christ délivré beaucoup d’âmes de la main de la sorcellerie et autres enchantements. Beaucoup ont cru au Christianisme Céleste. Il était alors question au fondateur de baptiser cette masse de fidèles convertis à l’Église du Christianisme Céleste.
Il faut le préciser, Papa OSCHOFFA jusqu’à sa transition ne baptisait jamais un seul fidèle. Mais un bon nombre en rang chantant et louant le Seigneur sans oublier que chacun aura auparavant sous la conduite du fondateur ramasser tout objet de fétiche qu’il adorait avant de connaître l’Eglise du Christianisme Céleste.
Parlant justement de combat le rythme Awhangbahoun en avait fait et continue de faire.
Quelques anecdotes liés au rythme Awhangbahoun
Une des histoires les plus émouvantes est celui du fétiche kpassi à Dèkin.
Que s’est il passé ?
Un nouveau fidèle venait de se faire baptiser dans l’Eglise du Christianisme Céleste à Dèkin contre le gré de sa famille. Le nouveau converti étant allé un jour à la chasse a été blessé par un animal. Après plusieurs jours dans la brousse sans aucun secours il en est mort. Des rumeurs couraient alors que c’était parce qu’il avait désobéi au fétiche en intégrant l’Eglise du Christianisme Céleste que le fétiche l’avait tué.
Pour se venger de lui et de sa religion chrétienne ses parents ont pris sa soutane et l’ont placé sur l’arbre du fétiche le plus redoutable de la localité.
Rappelons que tout objet placé sur ce fétiche toute personne qui tente de s’y approcher trouve la mort. Papa OSCHOFFA a décidé de défier le fétiche.
Le jour J, le fondateur a invité plusieurs chorales qui devaient entonner le rythme Awhangbahoun et sous l’étonnement de tous, papa OSCHOFFA a arraché la soutane et a maudit le fétiche qui a perdu toute sa force depuis ce jour là.
Aujourd’hui c’est une paroisse céleste qui a été construite sur le lieu qu’occupe le fameux fétiche.
Racontons un peu l’histoire du chien transformé en homme à la paroisse mère Porto-Novo.
Cela se passait à la paroisse mère où un malade était en sécurité c’était également le moment d’évangélisation du prophète fondateur (Sôji). Un parent du malade qui est sorcier a décidé de venir en chien pour faire mal au malade en sécurité et troubler l’Église de Dieu. Le chien est donc entré sur la paroisse mais papa OSCHOFFA inspiré a décidé que la petite porte qui existait en ce temps là soit fermée sur le chien désormais bloqué dans la clôture. Des coups de bâtons ont commencé et le chien s’est transformé en homme qui en langue nationale Tori a demandé pardon qu’il était un homme venu tenter l’ECC.
La troisième histoire pour terminer s’est passée au Nigeria au début de l’Eglise du Christianisme Céleste
C’était au domicile du pionnier de l’Eglise du Christianisme Céleste au Nigeria Papa ADOSSOU Léon. C’était dans une case construite près de la rive à Makoko une fille du dignitaire était malade couchée dans la chambre. Le père et d’autres personnes étaient entrain de pêcher sur le lac. Il se faisait que c’était un oncle sorcier qui était à la base de la maladie. Celui-ci s’était posté derrière la case pour fumer sa pipe la fumée que dégageait la pipe était la chaleur que la fille ressentait. Révélation a été faite à la maman de l’enfant qui sous l’esprit a entonné un chant de combat spirituel et l’oncle a avoué sa faute. L’enfant fut guérie.
Voici quelques histoires liées au rythme Awhangbahoun, un rythme qui garde sa place et toute son importance.
Une fête du rythme a même été instituée depuis 2012 et est célébrée chaque année. Le rythme Awhangbahoun, constitue l’identité même de l’Eglise du Christianisme Céleste.
Nous pouvons le revendiquer partout où besoin sera. Les louanges sont par essence des sources qui procurent joie et bonheur.
Nous avons appris par le passé tous les exploits que l’Eglise du Christianisme Céleste a faits par l’entremise de ce rythme.
Aujourd’hui Awhangbahoun continue de faire parler de lui dans notre Église. Joué dans les conditions requises et de façon originale, Awhangbahoun combat les forces du mal. Il anéantit les élans malsains de certaines personnes qui ont pour seule intension de nuire à leur semblable. Awhangbahoun joué tel que révélé procure la guérison, la délivrance, le rehaussement, la victoire, et que sais-je encore ?
Awhangba : signifie les attaques des forces du mal ont été vaincu
Houn: qui est le tamtam
Awhangbahoun est donc le rythme qui combat les forces du mal
Alors peuple de Dieu chantons et dansons Awhangbahoun en tout temps dans la sainteté, on peut aussi tenter d’aller à la source pour avoir la maitrise.
Que Dieu nous bénisse!
