Lors d’une interview récente, l’ancien président ivoirien Laurent Gbagbo a abordé le sujet du coup d’État survenu au Niger.
Il a soulevé des questions sur la notion d’intervention au nom de la démocratie tout en pointant du doigt les contradictions observées dans les pays qui prétendent restaurer la démocratie ailleurs.
Gbagbo a déclaré : « Je vois des gens dire qu’ils vont restaurer la démocratie au Niger, pourtant eux-mêmes, ils modifient la constitution pour faire plusieurs mandats, ils suspendent des parties politiques… Tu veux instaurer la démocratie dans un autre pays et chez toi ? »
De plus, Gbagbo a remis en question les motivations derrière l’intervention et a suggéré que les intérêts économiques pourraient jouer un rôle majeur dans la décision d’intervenir.
Il a fait remarquer que l’uranium et le pétrole, entre autres ressources, pourraient influencer les actions de certains pays.
« Il ne faut pas mentir. On ment quand on laisse croire aux gens qu’on veut aller au Niger pour réinstaller Bazoum. Ce n’est pas pour ça qu’on y va. On est pistonné par-derrière pour aller faire un coup pour l’uranium, le gaz, le pétrole, etc.
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Il faut se mettre en position pour discuter pour qu’il soit libéré. C’est ça ma position », a indiqué Gbagbo.
L’ancien président ivoirien a finalement plaidé en faveur de la mise en place d’une force régionale, comme la Force en Attente de la CEDEAO, pour lutter contre le terrorisme dans la région.
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