Elle répond au nom de Samira Sawadogo à l’etat civil mais pour la cause artistique, on l’appelle “Inspectrice Mouna”. Révélée au grand public par la série à succès burkinabè” Commissariat de Tampy” dont le réalisateur feu Missa Hebie est tombé sous son charme,” Inspectrice Mouna” a su camper son rôle d’inspectrice de police aux côtés de son coéquipier “Inspecteur Rock”. Ce Don Juan qui lui faisait la cour en pleine mission de travail.
Selon des sources, ce sont surtout la belle silhouette et son talent caché qui ont poussé le réalisateur de ce film à porter son choix sur celle qui, par le passé, travaillait pour la téléphonie mobile Faso Telecel comme agent commercial, dans les années antérieures.
En effet, titulaire d’un Brevet de Technicien Supérieur (BTS)en Gestion commerciale, Samira Sawadogo ou si vous voulez ” Inspectrice Mouna” dont l’âge avoisine aujourd’hui la quarantaine, est avant tout, Directrice d’entreprise. Elle est fondatrice d’une agence de communication appelée “Agence Amazone” qui travaille dans l’événementiel et le service d’accueil en proposant des hôtesses aux entreprises.
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Fort de cette expérience professionnelle, elle est dévorée par la passion du cinéma. D’où son incursion dans ce domaine où elle allie beauté et talent d’actrice. Loin des caméras, elle est encore plus rayonnante comme le témoignent ses images postées sur ses différentes pages.
En effet, si l’actrice burkinabè prétend aujourd’hui que le cinéma africain ne nourrit pas son homme ni sa femme, elle se plait à se donner du plaisir en campant des rôles au cinéma, mais à donner du plaisir à ses milliers de fans qui la suivent à travers leur petit écran.
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Après le succès fulgurant de” Commissariat de Tampy” l’actrice est sollicitée de partout pour tourner dans pas mal de films avec des acteurs connus. Mais cela ne n’effleure pas son idée d’abandonner son travail de commerciale et de cheffe d’entreprise qui, selon elle, reste la base de sa formation.
Femme élégante et d’une beauté appréciée par tous, Samira lutte pour gagner sa vie en toute indépendance. Aujourd’hui, elle fait partie des icônes du cinéma burkinabè, et tous les honneurs lui sont rendus pour avoir réussi à imposer respect dans un rôle qui n’était pas aussi facile pour une femme.
