Olamide affirme que Wizkid est le plus grand artiste afrobeat après Fela Kuti : une déclaration qui relance le débat

L’industrie musicale africaine est souvent secouée par des débats passionnés, mais lorsque l’une des figures les plus respectées de la scène nigériane, Olamide, prend position, le sujet devient immédiatement incontournable. Le rappeur a récemment déclaré que Wizkid est le plus grand artiste afrobeat après Fela Kuti, une affirmation forte qui a rapidement fait réagir les fans, les journalistes et les spécialistes du secteur.

Cette sortie médiatique n’est pas anodine. Non seulement Olamide est l’un des artistes les plus influents du Nigeria, mais il est aussi considéré comme l’un des piliers de la modernisation du hip-hop yoruba. Sa parole pèse lourd, au point de relancer un débat déjà très vivant : qui porte réellement l’héritage de Fela Kuti dans l’afrobeat contemporain ?

Wizkid, un artiste dont l’impact dépasse les frontières africaines

Depuis ses débuts au sein d’Empire Mates Entertainment, Wizkid n’a cessé de repousser les limites. Aujourd’hui mondialement reconnu, il est l’un des artistes nigérians les plus streamés et les plus récompensés. Son influence s’étend bien au-delà des frontières du continent, grâce à des collaborations avec des poids lourds de l’industrie internationale, une esthétique musicale reconnaissable et une capacité rare à capter l’essence de l’afrobeat tout en le rendant universel.

Selon Olamide, ce n’est pas seulement la popularité de Wizkid qui justifie ce statut, mais son impact culturel, sa longévité, et sa faculté à transformer chaque projet en mouvement global. Pour le rappeur, Wizkid est « l’artiste de sa génération qui a le mieux compris l’essence de l’afrobeat moderne, tout en préservant l’esprit révolutionnaire laissé par Fela ».

Le poids de l’héritage de Fela Kuti

Comparer n’importe quel artiste à Fela Kuti, créateur légendaire de l’afrobeat, est toujours délicat. Fela n’a pas seulement influencé la musique ; il a façonné une culture, un discours politique et une identité artistique qui perdurent encore aujourd’hui.

Mais selon Olamide, Wizkid fait partie de cette poignée d’artistes capables de maintenir l’afrobeat au centre de l’attention mondiale, tout en l’adaptant aux réalités du XXIᵉ siècle.
Loin d’être une comparaison directe, cette déclaration est plutôt une reconnaissance du rôle majeur de Wizkid dans la projection internationale du genre, un rôle que beaucoup lui attribuent depuis la sortie de titres emblématiques comme Ojuelegba, Come Closer ou encore Essence — un titre devenu hymne planétaire.

Une sortie qui divise, mais qui confirme le respect entre artistes

Comme toujours lorsqu’il s’agit de classements et de “greatest of all time”, la réaction du public a été partagée. Certains fans estiment que d’autres artistes comme Burna Boy ou Davido peuvent également prétendre à cette place dans l’histoire de l’afrobeat moderne. D’autres considèrent que la carrière de Wizkid, sa cohérence artistique et la qualité de ses projets justifient largement cette reconnaissance.

Quoi qu’il en soit, le commentaire d’Olamide témoigne d’un fait important :
les plus grands artistes eux-mêmes reconnaissent l’impact de Wizkid dans la consolidation de l’afrobeat comme genre mondial.

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Conclusion : une reconnaissance qui dépasse la polémique

Au-delà du débat, l’affirmation d’Olamide vient rappeler l’importance du respect mutuel entre artistes majeurs de la scène nigériane. Wizkid, par son talent, son influence et sa longévité, a effectivement marqué une génération entière. Le placer juste après Fela Kuti sur l’échelle de l’impact afrobeat n’est peut-être pas une vérité absolue, mais c’est incontestablement un point de vue crédible, venant d’un artiste qui connaît parfaitement l’industrie et son évolution.

Que l’on adhère ou non à cette déclaration, une chose est certaine :
l’afrobeat n’a jamais été aussi vivant, diversifié et puissant, et les artistes comme Wizkid, Olamide et tant d’autres continuent d’écrire l’histoire d’un genre devenu patrimoine du monde.