Le 28 avril 2025, la Haute Cour du Territoire de la Capitale Fédérale (FCT) à Abuja, au Nigeria, a rendu son verdict dans l’affaire de la célèbre chanteuse de gospel Osinachi Nwachukwu. Son époux, Peter Nwachukwu, a été reconnu coupable d’homicide volontaire et condamné à la peine de mort par pendaison, assortie de peines complémentaires pour violences conjugales, intimidation criminelle et cruauté envers les enfants.

Contexte et charges retenues

Peter Nwachukwu était poursuivi pour 23 chefs d’accusation, notamment :

•Homicide volontaire passible de la peine capitale

•Violences conjugales et intimidation criminelle

•Cruauté envers les enfants du couple

L’accusation a présenté 17 témoins, dont deux des enfants d’Osinachi, et plus de 25 pièces à conviction. La défense a appelé cinq témoins, dont M. Nwachukwu lui-même, et quatre pièces à conviction, tout en plaidant la clémence auprès du juge Njideka Nwosu-Iheme.

Impact sur la communauté gospel et débat sur la peine de mort

La disparition d’Osinachi Nwachukwu, auteure du tube « Ekwueme », le 8 avril 2022, avait choqué la scène gospel nigériane. Ce verdict rarissime, dans un pays où la peine de mort reste prévue par la loi mais rarement appliquée, relance le débat sur :

•La protection des victimes de violences domestiques

•L’application de la peine de mort pour homicide volontaire

•Le rôle de la justice dans les affaires familiales

Vers une prise de conscience collective

Au-delà du drame individuel, cette affaire met en lumière la nécessité de :

1.Encourager la dénonciation des violences conjugales

2.Renforcer la prise en charge psychologique et juridique des victimes

3.Sensibiliser les communautés religieuses à la prévention des abus

« Que la justice coule comme de l’eau et la droiture comme un torrent » (Amos 5:24).