Koloko Germain bien connu sous le nom Papitou est humoristes ivoirien. De simple humoriste presque inconnu du grand public il y a quelques années, il est aujourd’hui l’un des artistes comédiens les plus apprécies en Cote d’Ivoire.
L’homme rencontre des difficultés sur sa route, qui ont failli mettre fin a sa carrière.
Par le courage et sa détermination il a pu les surmontés. Mais bien avant , dans son village a Watti dans la sous-préfecture de Taabo, le jeune Koloko Germain arrêté l’école en classe de CM2, avec le CEPE et l’entrée en 6eme en poche.
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Orphelin de père, il n’a pu continuer les études au lycée municipal de Touba ou il avait été affecté, faute de moyens. ‘’J’ai eu mon entrée en 6ème sans même le savoir.
Ce sont mes camarades qui m’ont informé. J’ai pleuré car je n’avais pas les moyens d’aller à Touba, à l’autre bout de la Côte d’Ivoire’’, dit-il.
En 1989; il décidé de partir a l’aventure a Abidjan a la recherche d’un avenir meilleur. ‘’En quittant mon village, j’ai dû traverser le fleuve bandama en pirogue. J’avais la somme de 8000 F CFA sur moi. Malheureusement, la pirogue s’est renversée avec moi en plein fleuve. Mais des gens ont pu me sauver de la noyade. Et j’ai pu arriver à Abidjan’’, rappelle-t-il.
28 ans après, Koloko Germain, le petit imitateur des journalistes sportifs pendant les matches du village est devenu le Président Bédié apprécié par le public ivoirien. Pour manifester sa reconnaissance à ses oncles Théophile Amani et Firmin N’Dri qui l’ont poussé à faire ce métier et le public qui le soutient.
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Koloko Germain est un homme heureux aujourd’hui. Top Visages a connu mes débuts. Ce n’était pas facile. Mais c’est le travail qui a payé. J’ai trouvé mes devanciers comme Oméga David, Gbi de Fer, Adama Dahico…. Mais comment faire pour avoir une petite place aussi auprès d’eux? Je me suis battu.
Je suis l’un des plus anciens qui roulent avec la nouvelle génération d’humoristes. Quand ils me voient lors des émissions télé, ils me disent : ‘’Vieux père, tu ne lâches pas l’affaire ’’. Je leur dis que ce n’est pas moi, c’est le public qui a besoin de moi.
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