Josey face aux comparaisons et à une possible collaboration avec Roseline Layo : « Le moment n’est pas encore arrivé »
Une prise de parole posée sur DEFI Média TV
Invitée sur le plateau de DEFI Média TV, la chanteuse ivoirienne Josey s’est exprimée avec calme et maturité sur deux sujets qui agitent régulièrement les réseaux sociaux : une éventuelle collaboration avec Roseline Layo, et les comparaisons constantes entretenues par certains fans entre artistes féminines.
Fidèle à son style, Josey a choisi la mesure plutôt que la polémique, rappelant que la musique obéit à des cycles, des moments et des choix qui ne se décrètent pas sous la pression du public.
Collaboration : une question de timing
Interrogée sur une possible collaboration avec Roseline Layo, Josey a été claire :
« Le moment n’est pas encore arrivé. Ce n’est tout simplement pas le bon moment. Et quand le moment viendra, cela se fera. »
Une réponse simple, sans fermeture ni promesse inutile. Pour l’artiste, une collaboration ne doit jamais être forcée par l’engouement médiatique ou les attentes des fans. Elle doit naître naturellement, au bon moment, lorsque les univers artistiques, les visions et les énergies s’alignent.
Cette déclaration coupe court aux spéculations et rappelle une réalité souvent oubliée : la musique est aussi une question de maturité artistique et de timing.
Les comparaisons, une affaire de fans
Josey est également revenue sur les comparaisons récurrentes entre artistes, notamment entre elle et Roseline Layo. Pour elle, ces débats ne concernent pas directement les artistes.
« Concernant les comparaisons, c’est surtout une affaire de fans. Ce sont les fans qui créent ce genre de palabres. Nous, en tant qu’artistes, ne devons pas entrer là-dedans. Personnellement, je n’y entre pas. »
Une position ferme qui témoigne d’un recul assumé. L’artiste refuse de se laisser entraîner dans des rivalités artificielles, souvent amplifiées par les réseaux sociaux.
La constance comme plus grande victoire
Josey a profité de cette prise de parole pour rappeler un élément essentiel de son parcours : la longévité.
« Cela fait combien d’années que je chante ? Par la grâce de Dieu, je suis toujours d’actualité. Je tiens bon, et c’est déjà un exploit de rester constante pendant toutes ces années. »
Dans un milieu aussi exigeant que la musique, la constance est une performance en soi. Pour Josey, rester présente, pertinente et aimée du public sur la durée est une grâce, mais aussi le fruit d’un travail continu et d’une discipline artistique.
Une réalité ancienne et culturelle
Les comparaisons, selon Josey, ne sont ni nouvelles ni spécifiques à une génération d’artistes.
« Depuis mes débuts jusqu’à aujourd’hui, on n’a cessé de me comparer à d’autres artistes. Par la grâce de Dieu, je suis toujours là, tout comme les autres artistes. »
Elle va plus loin en soulignant que la comparaison fait presque partie des habitudes culturelles :
« J’ai remarqué que comparer est presque une particularité chez l’Ivoirien. Ces comparaisons existent depuis longtemps, et ce n’est pas avec nous que cela va s’arrêter. »
Un constat lucide, sans jugement, qui replace le débat dans une perspective plus large.
Quand le débat devient une atteinte à la dignité
Si Josey accepte les comparaisons comme un fait social, elle pose toutefois une limite claire.
« Lorsque cela dépasse le cadre du débat et commence à porter atteinte à la dignité et à l’intégrité d’une personne, je me sens dans l’obligation de réagir. »
Un message fort, qui appelle à plus de responsabilité dans les échanges en ligne. Pour l’artiste, la critique artistique est acceptable, mais les attaques personnelles et les dénigrements ne doivent jamais être tolérés.
Un message de maturité et de respect
À travers cette sortie médiatique, Josey envoie un signal clair : chacun a son chemin, son rythme et sa destinée. La musique ivoirienne gagne à être construite sur le respect mutuel plutôt que sur des comparaisons stériles.
Quant à une collaboration avec Roseline Layo, elle n’est ni exclue ni précipitée. Le temps, comme toujours, dira le reste.














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