La page Facebook, Relais Magazine a fait une biographie sur la vie d’Hayek Hassan, le vagabond de la charité.
Les actions de l’homme, qui a vécu ses beaux jours, à Adjamé, un quartier populaire d’Abidjan, la capitale économique de Côte d’Ivoire, sont connues de tous, notamment, dans le domaine humanitaire.
Hayek Hassan, issu d’une fratrie de quatre enfants, dont il est l’aîné, fait parler de lui, depuis quelque dix ans, notamment, sur la scène humanitaire.
LIBANAIS D’ORIGINE, MAIS IVOIRIEN D’ADOPTION ET DANS L’ÂME
Hassan Hayek, originaire du Liban, réside en Côte d’Ivoire. Le charitable individu, qui a hérité, à juste titre, du surnom, « Le Vagabond de la Charité », ne sait pas fermer la main, quand il s’agit de combler les attentes de personnes, qui sont dans le besoin, selon des sources.
Il est établi qu’avant tout, Hassan Hayek, né, le 9 Avril 1984, 39 ans, père de deux enfants, est un homme d’affaires prospère, dont les activités s’étendent du textile à la restauration. L’homme possède, même, un grand restaurant au sein d’Abidjan Mall, à Cocody et un restaurant à la zone 4.
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Selon ses propres dires, il aurait fait carrière, comme footballeur professionnel, avant de muter dans les affaires.
Hassan qui a arrêté l’école alors qu’il était en classe de première a eu une courte carrière de footballeur en 2009. « J’ai joué au football pendant deux ans au Liban au poste de milieu offensif, révèle-t-il. Mais j’ai décidé de tout arrêter et revenir en Côte d’Ivoire. »
De retour à Abidjan, il va d’abord travailler avec son père dans l’industrie du textile avant de s’installer à son propre compte. Mais son magasin sera détruit par un incendie et Hassan, sans assurance, perd tout. Avec le reste de ses économies, il ouvre « Cosi Coffee et Kitchen », le restaurant qu’il tient dans l’un des principaux centres commerciaux de la capitale ivoirienne. C’est de cet endroit, à l’aide son smartphone, qu’il vole au secours des enfants défavorisés.
PLUS AUCUN ENFANT NE DOIT SOUFFRIR
« Le Vagabond de la Charité », à en croire ses proches, bien que bénéficiant de dons de l’étranger et de personnes extérieures, n’hésite pas à mettre la main à la poche, pour répondre aux appels de détresse, d’où qu’ils viennent.
Hassan Hayek est actif, sur les réseaux sociaux, surtout, Facebook, où le trentenaire repère les appels à l’aide et saute, immédiatement, sur les occasions, après investigation et confirmation de la véracité des demandes.
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Devenu le sauveur et le chouchou des ivoiriens, Hassan sait utiliser son influence pour des causes nobles car pour lui, « Aucun enfant ne doit plus souffrir car nous avons le devoir de l’aider à sourire. Le sourire d’un enfant malade en voie de guérison est irremplaçable et n’a pas de prix. C’est le paradis sur terre. Tu as l’impression que tu possèdes le monde en 2 secondes. »
Quand Hassan et ses bénévoles choisissent un cas à prendre en charge, ils l’envoient dans les hôpitaux publics ou privés à Abidjan pour un diagnostic médical. Ils lancent ensuite une collecte de fonds sur Facebook pour le payement des soins. « Nous mettons le montant des soins avec des numéros pour recevoir les contributions. En temps réel et au fur et à mesure que nous recevons les dons, on poste en commentaire le reste à collecter. Une fois le montant atteint, on ferme la publication. »
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Son influence s’étend jusqu’aux hautes instances ivoiriennes et il donne son avis quelques fois sur les sujets sociaux.
Amoureux de la Côte d’Ivoire, il envisage en faire plus pour ce pays qu’il affectionne tant. De son rôle de secouriste Hassan se voit dans peu de temps construire une maternité et une mosquée côté à côte. Une manière à lui de symboliser la vie, l’amour et la paix.
