Affaire MERCURE DU ZOUGLOU : Molare met les choses au clair…
Affaire MERCURE DU ZOUGLOU : Molare met les choses au clair…

Affaire MERCURE DU ZOUGLOU : Molare met les choses au clair…

Affaire MERCURE DU ZOUGLOU : Molare met les choses au clair…

🔎 Une polémique qui secoue le zouglou ivoirien

Depuis plusieurs semaines, l’affaire opposant Molare, figure emblématique de la production musicale ivoirienne, à Mercure du Zouglou alimente débats, spéculations et prises de position parfois tranchées. Face à la montée des accusations et aux interprétations publiques, Molare a décidé de briser le silence et de livrer sa version des faits, sans détour.

 

📝 Un contrat clair, sans ambiguïté financière

Contrairement à ce qui a pu être laissé entendre, Molare affirme que le contrat signé avec Mercure n’impliquait aucune obligation extravagante.

« Le contrat avec Mercure, ce n’était pas un contrat où l’on devait payer sa maison, sa voiture, ni quoi que ce soit. »

Malgré cela, l’équipe de production explique avoir pris l’initiative d’offrir un cadre de vie stable à l’artiste : une maison louée et entièrement aménagée, du matériel de travail, ainsi que des téléphones fournis à Mercure et à son manager. Un investissement conséquent, assumé par la structure de production.

 

🏥 La question sensible des addictions

Dans sa mise au point, Molare aborde également un sujet délicat : les addictions de l’artiste. Il affirme que des frais médicaux ont été engagés pour aider Mercure à s’en sortir, allant jusqu’à solliciter la venue de son épouse afin de le stabiliser émotionnellement.

« Nous avons payé des frais d’hôpital pour qu’il s’en débarrasse. »

Par respect, Molare dit avoir choisi le silence sur cet aspect, jusqu’à ce que les attaques publiques l’obligent à réagir.

 

🎤 Talent et discipline : un duo indissociable

Pour Molare, le problème majeur n’a jamais été le talent de Mercure, qu’il reconnaît sans réserve, mais le manque de discipline et de constance.

« Le talent seul ne suffit pas ; il va de pair avec la discipline. »

Il évoque des absences répétées, des disparitions inexpliquées, l’impossibilité de joindre l’artiste pour honorer des émissions ou des engagements promotionnels, malgré une équipe dédiée mise à sa disposition.

 

🏠 Une maison vidée, un signal d’alerte

L’un des épisodes les plus marquants reste la découverte de la maison louée pour Mercure : vidée de tout son contenu.

« Quand on est allés voir le propriétaire, tout ce qui était à l’intérieur avait été vidé. »

Un fait qui, selon Molare, illustre les limites de l’accompagnement quand la volonté de l’artiste n’est plus au rendez-vous.

 

🎶 La polémique autour des morceaux et des émissions

Molare clarifie également la confusion autour de certains titres attribués à MGroup. Il explique que certains morceaux avaient été enregistrés bien avant la signature, parfois deux ans auparavant, avec un ancien producteur.

« Je ne sortirais pas ce morceau, car je ne suis pas là pour insulter les gens. »

Cependant, lorsque ces chansons sont diffusées sans explication en émission, le public associe automatiquement la production à Molare, ce qui alimente les malentendus.

 

⚖️ “Molare n’est pas le punching-ball de tout le monde”

Touché par certaines allusions jugées déplacées, Molare regrette que son image soit utilisée comme cible facile.

« Mais Molare ne peut pas être le punching-ball de tout le monde. »

Il appelle à plus de responsabilité médiatique et invite Mercure à dire la vérité lors de ses passages télévisés, afin de rétablir les faits.

 

🎯 Une mise au point pour tourner la page

À travers cette sortie, Molare ne cherche pas l’escalade, mais la clarification. Une volonté affichée de protéger son image, celle de sa structure, et de rappeler une vérité essentielle dans l’industrie musicale : le succès durable repose autant sur le talent que sur la rigueur personnelle.

Ange Zountchegbe est un journaliste, créateur de contenus béninois. Consultant en communication digitale.