K. Ndiaye, prévue pour passer l’examen du Bac en 2024, a tragiquement perdu la vie, victime de la violence de son ancien petit ami, qui n’a pas supporté leur rupture. La famille de la jeune étudiante, résidant à Keur Mbaye, raconte les événements tragiques de ce crime passionnel.
D’après le récit de Moussa Ndiaye oncle maternel de la défunte, repris par L’OBS, il a trouvé sa nièce sur le tas de sable posé devant la maison qui fait face au domicile familial, la gorge tr@nchée et le s@ng giclant comme un robinet.
« Khady Ndiaye était toute seule au rez-de-chaussée, quand elle a reçu la visite de son ex-petit-ami avec qui elle avait rompu », confie-t-il.
Khoudia Ndiaye, sœur aînée de la victime, se remémore clairement le jour tragique. Elle mentionne avoir reçu, vers 18H, un coup de téléphone de sa demi-sœur plus jeune qui pleurait au bout du fil. « Khoudia, Khady a été poign@rdée par Papa moto qui a fui ». La femme ajoute avoir perdu ses esprits avant de le retrouver en recevant un autre appel, celui du suspect :
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« Boy Khady a été po.igna@rdée. Je me trouve devant votre maison. Ta sœur vient de sortir en courant et est passée devant moi sans me voir », lui dit-il.
L’ex-petit ami de la défunte aurait ajouté :
« Son s@ng coule abondamment. Il faut venir vite. Elle est tombée par terre avant de se relever pour enfin me voir et retomber. Viens vite ! » . Et la sœur de la défunte de supplier l’ex petit ami de de tout faire pour sauver sa sœur qui avait récemment mis fin à leur idylle. Mais ce dernier retorqua : « L’état de ses blessures fait qu’il est impossible qu’elle survive. Je n’ai plus d’espoir, Rappelle-moi quand tu seras à la maison. L’ambulance et la police sont déjà là, je les vois assis sur ma moto. Je dois quitter les lieux ».
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L’Observateur renseigne que les tentatives pour joindre plus tard l’ex petit ami sont restées vaines et l’adresse qu’il avait communiqué à la famille de la victime notamment Mbao était fausse. Effondrée la sœur de la victime déclare :
« Même après que j’ai été mariée et que j’ai rejoint mon mari au domicile conjugal, nous continuions de converser régulièrement et n’avions pas de sujet tabou. Ma petite-sœur avec qui j’étais dans la même classe avant d’avoir mon premier enfant l’an dernier, me faisait très confiance. Un jour, elle est venue chez moi pour me confier, émue, qu’ « elle n’aura pas le courage de continuer l’école sans moi ».
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