Une nouvelle épidémie de grippe aviaire a été détectée à Ouagadougou, au Burkina Faso, ce qui représente une menace sérieuse pour l’industrie avicole et la santé publique.
Pour contrer cette propagation, les autorités sanitaires ont lancé des mesures préventives, appelant la population et les acteurs de la filière avicole à signaler tout décès massif d’oiseaux domestiques ou sauvages aux services compétents.
Afin de limiter la propagation de la maladie, les autorités compétentes ont sollicité la coopération de tous les acteurs pour suivre les directives du ministère de l’Agriculture, des ressources animales et halieutiques. La rapidité de détection et de réponse est cruciale pour endiguer la grippe aviaire et réduire son impact sur la santé publique et l’économie.
Il est donc vivement recommandé aux éleveurs et à la population en général de se tenir informés, de prendre des précautions adéquates pour éviter la transmission de la maladie, et de signaler rapidement tout signe de maladie aviaire aux autorités compétentes. La mise en place de mesures préventives telles que des protocoles de biosécurité peut contribuer à limiter la propagation du virus.
De plus, il est impératif que les autorités sanitaires lancent des campagnes de sensibilisation pour informer la population sur les risques associés à la grippe aviaire et sur les mesures préventives à adopter. En cas de confirmation de cas, des mesures strictes de contrôle et d’éradication seront probablement mises en place pour contenir la maladie.
Pour rappel, les autorités vétérinaires du Burkina Faso ont observé plusieurs cas de décès de volailles dans les fermes, et des échantillons ont été prélevés par le ministère des Ressources animales. Les résultats des analyses ont révélé que ces décès étaient causés par la grippe aviaire.
Le ministre de l’Agriculture, des aménagements hydroagricoles, de la mécanisation, des ressources animales et halieutiques, Moussa Kaboré, a déclaré lors d’une conférence de presse en décembre 2021 qu’il y avait une forte mortalité de volailles dans le pays, et que les tests effectués par le Laboratoire national d’élevage ont confirmé la présence du virus de la grippe aviaire, également connu sous le nom de virus de l’influenza aviaire, de souche hautement pathogène H5N1.
M. Kaboré a également souligné que dans les fermes où la présence de la maladie est confirmée, les autorités vétérinaires ou sanitaires procèdent au recensement des volailles, à leur abattage, à l’incinération et à l’enfouissement des cadavres, ainsi qu’à la désinfection des installations d’élevage concernées.
K.A
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