Un correspondant de la chaîne de télévision française France24 au Burkina Faso est attendu devant le Conseil supérieur de la communication (CSC) ce mardi 24 janvier.
Selon des informations sur la situation rapportées par des médias locaux, le but de la convocation est de lui faire expliquer le traitement qu’il a réservé aux informations liées à l’enlèvement de femmes à Arbinda dans le Sahel burkinabé.
Rappelons que cette assignation intervient après la suspension de RFI par le gouvernement burkinabé.
La décision concernant la “suspension immédiate et jusqu’à nouvel ordre” de Radio France internationale (RFI) a été prise par les autorités militaires du pays en décembre 2022.
Selon la justification donnée par le porte-parole du gouvernement burkinabé, les médias français transmettraient un ” message intimidant” attribué à un “chef terroriste”.
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Un communiqué du porte-parole Jean-Emmanuel Ouédraogo laisse entendre que les médias français contribueraient à “une manœuvre désespérée des groupes terroristes pour dissuader les milliers de Burkinabés mobilisés pour défendre la patrie”.
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