Le président de la transition du Burkina Faso, le capitaine Ibrahim Traoré était le jeudi 20 juin 2024, au siège de la télévision nationale.
Le chef d’État burkinabè y était allé dans le but de rassurer les agents de cette structure étatique sur l’incident du tir d’obus dans la cour de la chaîne nationale.
Au cours de cette visite, Ibrahim Traoré s’est, selon l’agence d’information du Burkina (AIB), réjoui d’avoir « noyé des activistes dans leurs tissus de mensonges ».
En effet, selon les propos du chef de la junte militaire au pouvoir, suite au tir d’obus, des activistes assuraient que le président de la transition burkinabè avait été emporté par une mutinerie.
Pour Ibrahim Traoré, ces activistes se sont pris à leur propre piège et ont démontré qu’ils étaient des ennemis du pays.
« Ils ont dit que le pouvoir est vacant. Nous voulions les laisser continuer jusqu’à ce qu’ils se noient eux-mêmes. Je pense qu’ils se sont bien noyés maintenant et toute l’Afrique a compris que ce sont des apatrides, des ennemis de la Nation », a déclaré Ibrahim Traoré.
Pour rappel, le mercredi 12 juin 2024, à l’heure du Conseil des ministres hebdomadaire, un tir d’obus a retenti dans la cour de la télévision nationale, située près de la présidence.
Le silence des autorités burkinabè sur la question a donné naissance à une campagne sur les réseaux sociaux, stipulant que « le chef de l’Etat avait fui une mutinerie et devrait être bientôt remplacé, faute de consensus avec les mutins », selon l’Agence d’information du Burkina.
Mais le jeudi 20 juin 2024, soit une semaine après cet incident à la télévision publique, Ibrahim Traoré est sorti du silence et a fait savoir qu’il s’agissait d’une erreur de manipulation d’une arme par les soldats.
« Nous, on ne fuit pas. On ne recule pas, on n’abandonne pas. Ils ont raconté ce qu’ils veulent. Tout le monde a compris que ce sont les ennemis de la Nation », a-t-il réitéré.
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