Le dimanche 19 mai 2024, un concert gospel intitulé « Le soir de la Pentecôte » à Parakou a été abruptement interrompu par la police républicaine, juste après la prestation de l’invité d’honneur, l’ancien président béninois Boni Yayi.
Le concert, organisé pour célébrer la Pentecôte, devait rassembler les églises évangéliques de Parakou et de ses environs. Tout se déroulait normalement jusqu’à l’intervention des forces de l’ordre, qui ont d’abord coupé la sonorisation avant de mettre fin à l’événement, laissant les spectateurs dans l’incompréhension.
D’après des témoins, l’incident s’est produit immédiatement après que Boni Yayi, en tant que « chantre », ait terminé sa prestation. La police a ordonné l’arrêt de la sonorisation, puis a carrément interrompu le concert. Un maître de cérémonie a tristement annoncé la fin prématurée de l’événement, demandant aux spectateurs de quitter les lieux calmement.
Malgré les démarches préalables du comité d’organisation auprès des autorités locales, la présence de Boni Yayi semble être la raison principale de cette intervention soudaine. L’organisateur principal a même été interpellé par la police, suscitant des interrogations sur les motivations réelles derrière cette action.
Cet incident survient dans un contexte où la présence de personnalités politiques à des événements publics peut parfois être perçue comme potentiellement sensible. La participation de Boni Yayi, ancien président béninois, à un concert religieux pourrait avoir des implications politiques non négligeables, expliquant en partie la réaction des autorités.
L’interruption du concert a non seulement perturbé la célébration de la Pentecôte pour les nombreux participants, mais a également soulevé des questions sur la liberté d’expression et de rassemblement au Bénin. Les organisateurs et les spectateurs se retrouvent dans l’attente d’explications plus claires des autorités concernant cette décision.
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