SBJ Oschoffa fait un accident le 1er septembre 1985

Le dimanche matin du 1er septembre 1985, le jeune Gerald, est venu voir Papa. Après les salutations, usage et quelques plaisanteries, le jeune garçon de 8 ans dits à papa qu’il avait fait un songe dans lequel la voiture de Papa avai fait un accident mortel.

Je retiens que lorsque nous étions jeunes, Papa avait reçu une révélation qui stipulant qui il mourrait dans un accident. Papa a donc prié Dieu pour que son corps soit retrouvé et qu’il soit enterré. Papa nous avait dit en ce moment-là que Moïse avait été enterré par les anges et que son corps n’a jamais été retrouvé, mais qu’il aimerait que son corps soit récupéré si jamais il faisait accident.

Cette révélation était la raison pour laquelle Papa n’avait jamais voyagé à l’étranger parce qu’il affirmait que les corps sont rarement retrouvés après un crash d’avion. Il envoyait ses émissaires à l’étranger et Dieu opérait des miracles à travers eux. L’œuvre de Dieu continuait ainsi et l’Église du Christianisme Céleste grandissait et se répandait un peu partout dans le monde, bien que Papa n’ait jamais visité ces pays.

En ce jour fatidique, le 1er septembre 1985, Papa a demandé à son chauffeur de changer les pneus de la voiture à bord de laquelle il devait voyager ; et cela a été fait. L’Assistant Évangéliste EXPEDIT VODOUNOU, le chauffeur qui est venu de Porto-Novo avec Papa était au volant. Papa était accompagné de son ami fidèle Papa ABIASSI GODWILL qui est aussi venu de PORTO-NOVO avec Papa en janvier 1976 lorsque LA VOIX lui a dit de quitter le Bénin.

Il y avait également dans la voiture ses hommes de confiance : l’Assistant Évangéliste MACMETSANRUN, plus connu sous le nom de « MAC », et l’Assistant Évangéliste THOMAS CHUKWUEMEKA GBIKPI BENNISAN qui tous deux ont passé de vie à trépas dans cet accident tragique.

La dépouille de THOMAS est partie du CENTRE HOSPITALIER ET UNIVERSITAIRE D’IBADAN dans un cortège de voitures et a été rencontré par les fidèles de l’Église du Christianisme Céleste au niveau du pont péage de LAGOS.

Il a été enseveli après le culte d’enterrement au Cimetière ATAN, sur la route de l’Université AKOKA de LAGOS, le samedi 14 septembre 1985. Sa femme SYLVIA et son fils EBENEZER ont fait son deuil.

Le dimanche 1ᵉʳ septembre 1985, Papa avait commencé le matin, comme à l’accoutumée, et a reçu le suprême évangéliste A.A. BADA (communément appelé BABA BADA est venu voir Papa a sa résidence.

Après les salutations d’usage et quelques blagues, il a été décidé que BABA BADA et 3 certaines paroisses devaient se rencontrer plus tard sur la paroisse IKORODU 1. La voiture de Papa AJANLEKOKO suivait celle de Papa lorsqu’ils ont Quitté la Résidence MISSION HOUSE, MOSHOOD STREET, IKOSI, KETU ce matin-là.

Leur première escale fut la paroisse EJIGBO 1 à Lagos où Papa a prié pour la Congrégation et Papa AJANLEKOKO a donné la bénédiction.

Le convoi s’est ensuite dirigé sur la Paroisse OLUTI à AMUWO à Lagos. Là, Papa a également prié pour eux et a promis revenir. Quand il partait, les choristes ont entonné la chanson « Papa OSCHOFFA, ma ilo !», ce qui veut dire, « Papa OSCHOFFA, ne pars pas encore ! ».

Papa s’est retourné vers eux, fit une blague et promit revenir sous peu. Puis les choristes entonnèrent « BABA OSCHOFFA GBA DURA FUN WA », ce qui signifie « PAPA OSCHOFFA, PRIE POUR NOUS ». Ensuite, le convoi quitta OLUTI, AMUWO, Lagos. Quand ils étaient sur le point de quitter la paroisse OLUTI, ils ont constaté que la voiture de Papa AJANLEKOKO avait un pneu crevé.

Papa AJANLEKOKO a supplié Papa de continuer le voyage, promettant de les rattraper dès que le problème avec son pneu serait réglé. L’étape suivante était la paroisse IKORODU 1 à Lagos.

À leur arrivée sur cette paroisse, Papa entra dans le temple la tête baissée et ses deux mains croisées au dos. Comme d’habitude, il se dirigea vers son siège à l’autel, s’agenouilla, fit une prière et s’assit. BABA BADA, qui était sur le pupitre et faisait la prédication, descendit et demanda à Papa de continuer la prédication. C’était vraiment une brève scène amusante que de voir Baba BADA demander à Papa de continuer la prédication et Papa de décliner l’offre. Puis Papa SBJO prit le micro et dit : « ONIWASU WA ONI NI SUPREME » ce qui veut dire « NOTRE PREDICATEUR DE LA CIRCONSTANCE EST LE SUPRÊME ». Papa s’est donc retourné s’asseoir. Ce faisant, Babo BADA a continué la prédication après laquelle Papa a béni la Congrégation.

Quand Papa sortait de l’église, une visionnaire en transe lui bloquait la voie, en se roulant par terre. Après quelques vaines tentatives de se frayer un chemin, Papa a levé sa main et dit : « E MA JE KI A DA ISE OLUWA DURO » ce qui veut dire « NE RETARDONS PAS L’ACCOMPLISSEMENT DE L’ŒUVRE DE DIEU. » Ainsi donc, il a pu passer près de la visionnaire et sortir.

J’ai appris plus tard que la visionnaire qui bloquait le chemin à Papa cet après-midi-là du 1ᵉʳ septembre 1985 était la Vénérable Maman Woli FOLASADE ADEDEJI, l’épouse de ADEDEJI TUNDE Honorable Assistant Evangéliste à l’époque.Ensuite, nous avons tous raccompagné Papa à sa voiture.

FREDIT VODOUNOU, le chauffeur de Papa a ouvert la portière demère celle du côté chauffeur où Papa s’assied d’habitude pour wil entre dans la voiture. Mais Papa ferma la portière et alla Sasseoir de l’autre côté. La Vénérable Maman KOFO ONIMOLE, accompagnant Edith alla près de la voiture de Papa pour le saluer.

Papa me demanda : « Edith, viens-tu à Ibadan avec moi ? » et je répondis « non Papa, je vais rester et finir le culte ici sur la paroisse IKORODU. Je viendrai te voir à KETU après le culte avant de rentrer à ILUPEJU ». On s’est donc dit au revoir et la voiture a démarré.

 

Plus tard, ce jour-là, parce que j’avais promis à Papa de passer le voir avant de rentrer, j’ai conduit de la paroisse IKORODUI à KETU. J’étais au volant, mon fils OLUJARE et sa nourrice étaient derrière.

Arrivée à KETU, j’ai été informée que Papa et son convoi n’étaient pas encore de retour. Je décidai donc de rentrer chez moi, l’Évangéliste PANTALEON plus connu sous le nom de FRÈRE LEON est l’un des chauffeurs de Papa que j’ai rencontré en sortant de la rue MOSHOOD. Il était à bord d’un bus Mitsubishi et les jeunes enfants OSCHOFFA étaient avec lui. Il m’a arrêté et a dit : « la voiture de Papa a fait un accident. Thomas et Mac sont morts. Personne ne sait ce qui est arrivé à Papa et aux autres ».

Je fondis en larmes. Ne sachant pas que mon fils et sa nourrice étaient descendus de la voiture lorsque LEON me parlait, je me suis mise en route pour IKORODU, les laissant sur la voie. Mon intention était de rencontrer BABA BADA que j’avais quitté plus tôt sur la paroisse IKORODU 1. A mon arrivée à IKORODU, BABA BADA était déjà parti. Je portai donc la nouvelle à l’évangéliste 0.A. ADEFESO, l’un des membres du Comité de Gestion de l’ECC, Parrain de la paroisse IKORODU 1 qui m’a demandé de garer ma voiture et de monter dans la sienne. Avec son chauffeur au volant, nous avons quitté IKORODU pour Ibadan. Cette nuit-là, quand nous avons vu la voiture de Papa sur les lieux de l’accident, j’ai eu la peur au ventre. Nous attendant au pire et dans le même temps espérant que Dieu fasse un miracle, nous nous étions rendus dans la plupart des hôpitaux et sur les grandes paroisses d’IBADAN en commençant par la paroisse MOKOLA sur la voie d’ARMY BARRACKS où Papa devait se rendre cet après-midi-là.

 

Tous nos efforts pour avoir des nouvelles de Papa et des autres se sont avérés infructueux. Épuisés, nous nous sommes retournés à LAGOS. Nous sommes arrivés à KETU après 22h cette nuit-là. À ma grande surprise, on nous a dit que Papa était à l’étage. Je demandais un miracle à Dieu, mais je ne pouvais pas croire que Dieu avait exaucé ma prière. Papa était dans sa chambre à la maison à KETU et bien vivant.

Miraculeusement, Papa n’était pas gravement blessé. Papa et son chauffeur EXPEDIT ont été transportés du lieu où l’accident, c’était produit par ALHAJA HADIAT OLUFUNKE OLAWOYE à bord de sa voiture jusqu’à Ibadan. Sur leur chemin, ils rencontrèrent au niveau du pont péage d’ibadan le Supérieur Évangéliste 5.0. MANLEKOKO. A la demande de Papa, il a été ramené à Lagos, à “Hôpital de LABI ILUPEJU, où il a reçu des soins médicaux. Après cela, Papa a demandé qu’on le ramène à la maison à cause de la grande foule qui se rassemblait devant l’hôpital qui attendait impatiemment d’avoir des nouvelles de Papa.

Ange Zountchegbe est un journaliste, créateur de contenus béninois. Consultant en communication digitale.