L’actualité médiatique est marquée en ce moment par le retour au pays du journaliste sportif Malick Traoré après un séjour fort florissant et riche à Canal+ en France.
Mais les choses n’ont pas été aussi faciles pour le natif ivoirien qui a un jour quitté son pays pour rejoindre l’hexagone pour ses études. Il en a parlé dans les colonnes de blog.mediapart.fr.
« Quitter son pays n’est pas toujours chose facile. On a une épée de Damoclès au-dessus de la tête, car il y a un stress personnel et la pression des parents. Il est important de se préparer psychologiquement à sortir de sa zone de confort pour partir à des milliers de kilomètres ». Et s’il définit son parcours comme atypique, c’est parce qu’il a été ponctué d’échecs, et qu’il a fallu s’accrocher sans jamais se décourager. Mais lorsqu’on lui demande de raconter son histoire, c’est toujours avec simplicité et humilité qu’il évoque sa première année en France, à la Faculté d’Angers : « Cette période n’était pas évidente. Je suis passé par des moments de dépression durant plusieurs mois. Pour la première fois, j’étais seul et il fallait que je m’adapte rapidement à ce nouveau cadre de vie. L’aspect administratif est aussi très compliqué à gérer quand on est étranger, puisqu’il y a ce rendez-vous annuel à la préfecture que l’on redoute, et où l’on doit justifier que ses études présentent un caractère réel et sérieux.
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Pas toujours évident à gérer aussi le fait de se prendre des réflexions sur place de la part de l’agent préfectoral, surtout quand les résultats universitaires ne sont pas au rendez-vous. J’ai raté ma première année de Licence, puis j’ai retenté ma chance une deuxième fois en décidant de rejoindre des membres de ma famille à Nantes.».
Mais aujourd’hui, les faits sont là et parlent d’eux-mêmes. La persévérance de l’ivoirien a fini par faire de lui une icône et les Ivoiriens sont fiers de lui, une fierté décuplée par son retour au pays natal.
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