“Quand je tombe enceinte, je…” : Les terrifiantes confidences d’une sorcière choque

L’histoire de cette femme (ivoirienne) est tout simplement horrible. Elle est née avec des pouvoirs magiques et a fatigué son mari mystiquement.

Voici les témoignages de cette dernière rapporté leral.ne en mars 2019.

« Je suis née avec la sorcellerie. Je l’ai reçue de ma propre mère, peu avant sa mort. Je n’étais animée que par la vengeance, l’envie de faire du mal. Un sorcier ne cherche qu’à détruire. Il n’éprouve aucune pitié. La vie humaine est insignifiante à ses yeux », explique-t-elle.

Elle va rencontrer un homme qui finira par l’épouser. « Il ne savait pas que j’étais sorcière. J’avais déjà atteint des degrés supérieurs. Nous nous sommes d’abord mariés, avant de nous installer ensemble. (…). Mais je souffrais le martyr à chaque fois que mon mari se mettait à prier. Pour m’enfuir, je prétextais une urgence afin de le laisser seul.

Je ne revenais que quand je savais qu’il avait terminé », raconte la femme, âgée d’une quarantaine d’années.

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Au fil des années, l’amour qu’il avait envers son mari se transforme en haine. « Plusieurs fois, j’ai tenté de lui envoyer mes démons pour le foudroyer en pleine prière, mais sans succès. Il y avait toujours comme un cercle de feu autour de lui. Impossible pour moi de l’atteindre.

Malgré tout, je ne désespérais pas. A chaque fois que je tombais enceinte, je donnais le fœtus aux membres de ma confrérie. Dans la vraie vie, je ne faisais que des fausses couches. Cela, durant 3 ans », raconte-t-elle.

Son mari, loin de se décourager, lui propose même d’aller à l’église. Mais elle n’a jamais suivi. Après plusieurs actes odieux, cette femme est sur le point de prendre une grande décision.

« Un jour, j’ai décidé de suivre mon mari à l’église. Plus par curiosité que par véritable besoin.

Une fois sur place, à l’église, avant d’y entrer, j’ai commencé à sentir une chaleur m’envahir. Elle est devenue plus forte lorsque nous nous sommes assis. Pendant la prière, je transpirais abondamment. Mais je ne voulais pas que mon mari s’en aperçoive. Un moment donné, j’ai failli quitter l’église en courant, tellement je n’en pouvais plus. (…).

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J’ai tenté de me lever, mais c’était comme si l’on m’avait clouée sur place. Mystiquement, j’ai tenté vainement de faire appel à mes démons pour qu’ils viennent à mon secours. Au milieu de la prière, je fixais le pasteur du regard, pensant pouvoir le foudroyer. Rien n’y fit », narre-t-elle.

La suite sera plus que surprenante pour cette dame confiante de ses pouvoirs. « A la fin de la prière, à ma grande surprise, celui-ci informe la communauté de la présence d’une nouvelle fidèle ! Plus grave, il se dirige vers moi. Une fois à mon niveau, je commence à réaliser franchement qu’il se passe quelque chose. Le pasteur m’invite ensuite à le rejoindre devant l’autel.

Il m’invite gentiment à confier ma vie à l’Eternel. Devant toute l’assistance dont les yeux étaient braqués sur moi, je ne pouvais qu’obéir », explique la femme.
Durant la nuit, elle sera attaquée par ses « propres » fétiches. « Ils se sont rebellés contre moi, si bien que j’ai eu beaucoup de mal à les maîtriser. Ils me menaçaient. J’ai constaté cependant que personne parmi eux n’osait m’approcher. Le lendemain de cette folle nuit, j’ai pris la résolution de dire toute la vérité à mon mari. Je lui ai dit qui j’étais réellement. Avec un sang-froid étonnant, il a appelé notre pasteur. Ce dernier est venu et mon mari lui a tout dit. Le pasteur a demandé que nous priions ensemble dans la maison, puis il est entré seul dans ma chambre, après que je lui ai indiqué l’endroit où je conservais mes fétiches. Mon mari et moi devrions l’attendre dans le salon.
 
Nous étions assis et j’avais du mal à le regarder dans les yeux. J’étais étonnée de voir que malgré tout, il ne m’en voulait pas », détaille-t-elle.
Depuis, la vie de cette femme a changée. L’heure est maintenant aux regrets. « A plus de 40 ans aujourd’hui, je ne peux plus faire d’enfant, mais mon mari et moi songeons à adopter un petit garçon. (…). J’ai fait ce témoignage pas seulement pour partager mon passé, mais pour dire que Dieu est vraiment rempli de compassion pour ses enfants. S’il m’a acceptée après tout le mal que j’ai fait, c’est que son Amour est incommensurable », a ajouté t-elle.
Ange Zountchegbe est un journaliste, créateur de contenus béninois. Consultant en communication digitale.