Le président de l’ONG ‘’Les Bénévoles des Premiers Secours’’ Hassan Hayek, de libanais d’origine, vient récemment d’obtenir la nationalité ivoirienne.
Toujours prompt à venir au secours des cas les plus graves, Hassan Hayek n’a pas moins été soumis à la fièvre des querelles politiciennes.
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Qu’à cela ne tienne ! Il en subira des injures de toutes sortes de ses détracteurs, allant jusqu’à le taxer de vendeur de drogue et de trafiquant d’organes humains. Mais voilà que dans le même temps, le cas d’un gamin se pose : ‘’…son cas était très grave, il avait peu près on va dire 6 ou 7% de chance de vivre, il avait un sarcome, il y avait deux choix. On pouvait le soigner en France ou au Liban…’’. Que faire ?
Le dilemme est si grand. Aller en France aurait occasionné un retard pour une grande paperasse à remplir. Au Liban, c’était beaucoup plus simple, étant lui-même, à l’époque Libanais. Il n’a pu rien faire pour l’enfant qu’il a laissé mourir :
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‘’…au moment où je voulais faire ce pas (pour le Liban), je me suis rappelé de ce que les gens disent de moi sue les réseaux sociaux et directement je me suis dit, si je l’envoie au Liban et qu’il est décédé au Liban, les gens vont venir dire que Hassan est allé sacrifier l’enfant au Liban, Hassan a vendu ses organes et malheureusement, je l’ai laissé mourir, ça m’a pesé pendant un moment, ça m’a peiné mais c’est les étapes de la vie dans lesquelles il faut passer…’’.
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