Le journaliste camerounais et PDG de la radio privée Amplitude FM Martinez Zogo (51 ans) a été retrouvé mort très tôt dimanche matin à 15 kilomètres au nord de Yaoundé.
Le PDG de la radio privée Amplitude FM, Martinez Zogo, aurait été porté disparu pendant plusieurs jours au Cameroun dans des circonstances obscures et a été retrouvé mort le dimanche 22 janvier. Cela a été rapporté par ses médias et sa source policière.
Hier matin, une information circulait sur les réseaux sociaux selon lesquels le corps sans vie de l’animateur de la radio privée Amplitude FM avait été retrouvé. C’est dans cette avalanche d’informations qu’une rumeur a émergé selon laquelle diverses sources, dont la police et la famille, avaient confirmé la mort horrible.
Le corps du Camerounais a ainsi été identifié puis transporté par des services spécialisés pour l’autopsie nécessaire.
Selon les autorités camerounaises, il s’agit d’un “crime odieux, innommable et inadmissible qui ne peut être justifié sous aucun prétexte”.
Selon le porte-parole du gouvernement camerounais Emmanuel René Sadi, le corps de Zogo “a visiblement subi des sévices physiques considérables” selon une autopsie pratiquée dimanche à l’hôpital central de Yaoundé.
Le journal camerounais Camer.be, qui aurait pris connaissance de l’autopsie de la dépouille mortuaire de Martinez Zog, a noté que les résultats étaient “glaçants et insupportables”.
Selon ce journal, le corps du journaliste Zog a été soumis à plusieurs tortures et mutilations sévères par ses bourreaux.
Selon le journaliste Paul Daizy Biya, qui dit avoir obtenu les détails de l’autopsie auprès de proches du défunt, « Martinez Zogo a une jambe cassée, des doigts sectionnés, des décharges électriques, obligé de manger ses excréments, sa langue n’était pas normale. place un objet a été fait pour s’insérer dans l’un des trous utiles pour les besoins naturels ».
Selon le Syndicat national des journalistes du Cameroun, le corps de Martinez Zog était mutilé et dans un état de décomposition avancée. Dans un communiqué, le syndicat “condamne cet assassinat odieux aux conséquences qui limitent davantage la liberté et la sécurité au Cameroun”.
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Les travailleurs des médias devront s’habiller en noir le 25 janvier pour marquer leur deuil. L’Institut international de la presse, une organisation de défense de la liberté de la presse basée à Vienne, a appelé les autorités camerounaises à “enquêter rapidement sur l’horrible meurtre du journaliste Martinez Zog et à veiller à ce que les responsables soient traduits en justice”.
Il a été enlevé mardi 17 janvier devant un poste de gendarmerie à Yaoundé. Sa disparition a été confirmée par le gouvernement dans un communiqué samedi, et quatre jours plus tôt une enquête avait été ouverte pour clarifier les circonstances de sa disparition.
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Martinez Zogo, bien connu et écouté des Yaoundéens, était l’animateur vedette d’une émission quotidienne intitulée ” Embouteillage ” diffusée du lundi au vendredi. Il traitait régulièrement des affaires de corruption à l’antenne, et n’hésitait pas à répertorier des personnalités importantes.
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