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Crédit photo : PLCC

Insolite : après avoir rompu, son amant menace de publier leurs ébats inti.mes

Des messages d’information sur la cybercriminalité sont passés pour avertir les gens d’augmenter leur vigilance.

Des vidéos et des textes expliquant les méthodes des cybercriminels sont mis en ligne pour véhiculer au mieux ces messages.

Cependant, pour la plupart des gens, qu’ils soient conscients ou non, un cybercriminel ne peut être qu’un parfait inconnu qui tenterait de les arnaquer, de les menacer et bien d’autres.

Ils rejettent l’idée qu’il pourrait s’agir d’un parent, d’un ami ou de quelqu’un qu’ils connaissent. La description suivante changera, espérons-le, cette opinion.

L’histoire que nous vous racontons aujourd’hui est celle de Mme GFM. C’est une jeune entrepreneure qui passe plusieurs appels téléphoniques en raison de ses activités.

Au cours d’un de ses appels, elle contacte accidentellement un inconnu. Elle s’excuse et met fin à l’appel. Il l’a rappelle car il est tombé sous le charme de cette dame à la voix douce. Il leur propose alors de rester en contact pour qu’ils deviennent amis. Ce qu’elle accepte.

Quelques jours passent, des inconnus deviennent amis après les appels et les messages qu’ils échangent. BGU, un inconnu devenu ami, ne cache plus l’amour qu’il porte à GFM et lui propose un rendez-vous. Ce sera la première rencontre. Il en profite pour lui faire part de ses sentiments.

Tout se passe comme prévu, GFM est aussi amoureuse. C’est le début d’une histoire d’amour. Les deux tourtereaux se voient souvent et entretiennent une relation inti.me qu’ils filment pour avoir des souvenirs. La relation est bonne jusqu’à ce que quelque chose d’inattendu se produise.

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BGU prendra l’appel. L’appelant l’informe qu’elle est l’épouse de GFM avec qui il a deux (2) enfants. Selon GFM, ce serait une prétendante qui le harcèle. Alors elle exige que ça finisse.

BGU s’offusque et prétend qu’il est plus son petit ami. Pour corroborer ses dires, il lui envoie toutes les preuves numériques (conversations captées, vidéos de pitreries, etc.) dont il dispose.

Il décide alors de contacter GFM pour comprendre ce qui se passe, mais en vain. En colère, il lui envoie des messages menaçants, selon lesquels il publierait des photos et des vidéos de sa nud.ité sur les réseaux sociaux. Il ajoute qu’il irait aussi chez un mystique pour des rituels.

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Effrayé, GFM contacte la Plateforme de lutte contre la cybercriminalité (PLCC). Il est assisté et dirigé vers les bureaux de la PLCC. Il s’y rend et porte plainte.

Des investigations menées par la PLCC en collaboration avec le Digital Forensic Laboratory (LCN) ont permis d’interroger le BGU. Les faits qui lui sont reprochés seront connus sans problème lors de son interrogatoire. Il admet avoir agi par colère car, en plus des appels manqués, GFM l’aurait insulté par SMS. Il se sentait frustré.

Il poursuit en disant qu’il n’avait aucune intention de rendre publique sa nu.dité ou de lui faire du mal. Il l’a menacée dans le but d’obtenir un rendez-vous pour arranger les choses parce qu’il l’aimait toujours. Il dit qu’il n’a pas mesuré la gravité de ses actes et finit par s’excuser.

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En conclusion, BGU a été présenté au parquet pour atteinte à la dignité humaine, harcèlement et extorsion par le biais du système d’information.

Ange Zountchegbe est un journaliste, créateur de contenus béninois. Consultant en communication digitale.