La justice militaire burkinabé informe l’opinion nationale et internationale que la tentative de déstabilisation du régime du capitaine Traoré a été déjouée.
L’homme au centre du coup d’Etat au Burkina n’est autre que le lieutenant-colonel Zoungrana, récemment libéré et de nouveau arrêté.
Selon le procureur militaire du Burkina, une énième prononciation a échappé au pays. Selon ses explications, un groupe de militaires burkinabés accompagnés de civils voulait renverser le régime de transition.
Le procureur révèle que des militaires et des civils « s’apprêtaient à déstabiliser les institutions de l’État ».
« L’adjudant-chef Neboa Charles et le Sergent Traoré Adama sont cités comme faisant partie du groupe, selon le dénonciateur. Ce groupe serait en contact avec l’Unité ‘Mamba vert du Lieutenant-colonel Emmanuel Zoungrana’ et projetait lancer des attaques simultanées sur la Radiodiffusion télévision du Burkina (RTB), la Maison d’arrêt et de correction des armées (MACA) où était détenu préventivement (le lieutenant-colonel Zoungrana) et la résidence du Chef de l’Etat », rapporte le Procureur.
Ses accusations sont basées sur des révélations d’un procureur confronté à des personnes arrêtées dans l’affaire du coup d’Etat au Burkina, selon le parquet militaire.
Le procureur militaire annonce que le lieutenant-colonel Emmanuel Zoungrana fait l’objet de graves soupçons. Il aurait des standards téléphoniques avec des traceurs depuis sa cellule.
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Le procureur militaire note en outre que le 9 novembre 2022, un téléphone portable a été retrouvé entre les mains du colonel Zoungrana lors de sa détention.
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Il a même obstinément refusé de déverrouiller son ordinateur portable pour que les enquêteurs puissent travailler. Depuis hier, le lieutenant-colonel Zoungrana est interrogé par la gendarmerie.
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