Le Mercure du Zouglou demande pardon à Molare : « Un enfant n’a jamais raison devant son père »
🔸 Une prise de parole qui surprend le showbiz ivoirien
Dans un milieu où les clashs et les tensions rythment souvent le quotidien, la déclaration du Mercure du Zouglou à l’endroit de Molare a fait l’effet d’un électrochoc. L’artiste, connu pour sa spontanéité et ses prises de position parfois tranchées, a décidé de parler avec le cœur. Cette fois, pas de pique, pas d’attaque subliminale : juste un message d’humilité et de réconciliation.
« Le vieux, vraiment, je n’ai rien contre toi », commence-t-il, rappelant qu’il a toujours nourri du respect pour l’homme d’affaires et producteur influent qu’est Molare. Selon lui, toutes ses actions, même celles qui ont pu paraître déplacées, n’étaient jamais motivées par la haine. « Quand je t’ai croisé, je suis venu avec de bonnes intentions. »
🔸 Un contrat vécu comme une contrainte
Le cœur du malaise se situerait autour d’un contrat que le Mercure estime trop restrictif.
« Le contrat, d’abord, me condamne : quand quelque chose condamne un enfant, il ne peut plus se déplacer librement. »
Par ces mots, l’artiste décrit un sentiment d’étouffement, non pas pour désavouer l’accord passé, mais pour exprimer sa difficulté à évoluer dans un cadre qu’il juge contraignant.
Dans le showbiz ivoirien, la question de la liberté artistique est centrale. Beaucoup d’artistes jeunes signent rapidement des contrats sans toujours maîtriser l’ensemble des implications. Le Mercure ne demande pas la rupture – il le précise clairement :
« Je ne suis pas en train de dire que je veux rompre le contrat, non. »
Ce qu’il réclame, c’est de la transparence.
🔸 Une demande de pardon sincère et assumée
La partie la plus forte de son intervention reste sa demande d’excuse.
« Si j’ai posé des actes négatifs, je te demande pardon, car un enfant n’a jamais raison face à son père. »
Une phrase lourde de respect, qui montre à quel point l’artiste considère Molare comme une figure d’autorité, un mentor, voire un repère.
Il reconnaît également avoir souvent parlé trop vite dans les médias :
« Plusieurs fois, j’ai dit des choses à la télévision qui m’ont nui. »
Une autocritique rare dans un milieu où les artistes assument difficilement leurs erreurs. En demandant pardon, le Mercure tente de tourner une page et d’assainir son image.
🔸 Liberté, vérité et respect : les revendications du Mercure
Au-delà de la réconciliation, un message revient avec insistance :
« Quand un homme a sa liberté, c’est mieux que des millions. »
Mais l’artiste n’oppose pas l’argent à la liberté. Il parle ici du besoin d’être écouté, compris, considéré. Pour lui, la véritable richesse d’un artiste réside dans sa capacité à évoluer sans se sentir entravé.
« Ce que je veux, c’est qu’on me dise les choses clairement. »
Il appelle à un dialogue ouvert, honnête, sans non-dits, pour que chacun – producteur, manager, artiste – sache sur quel terrain il évolue. Une demande simple, mais essentielle dans l’industrie musicale.
🔸 Vers une réconciliation possible ?
Dans l’écosystème du showbiz ivoirien, Molare est reconnu pour son sens du management et sa capacité à ramener la paix entre les acteurs du milieu. Beaucoup espèrent donc que cette démarche du Mercure sera accueillie avec compréhension.
Pour de nombreux observateurs, ce mea culpa pourrait marquer un tournant dans sa carrière. Plus mûr, plus posé, l’artiste montre une nouvelle facette de lui-même : celle d’un homme prêt à composer pour avancer.
Le Zouglou, musique de vérité et de fraternité, ne peut que sortir grandi de ce type de démarche. Si la main tendue est saisie, une nouvelle ère pourrait s’ouvrir entre les deux hommes.














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