Molare raconte l’accident qui a failli lui coûter la vie : une journée qui a tout basculé
Molare raconte l’accident qui a failli lui coûter la vie : une journée qui a tout basculé

Molare raconte l’accident qui a failli lui coûter la vie : une journée qui a tout basculé

Molare raconte l’accident qui a failli lui coûter la vie : une journée qui a tout basculé

Lors de son passage très attendu dans l’émission The Code, l’homme d’affaires et figure majeure du showbiz ivoirien, Molare, a enfin livré sa version complète des faits sur l’accident qui a récemment fait couler beaucoup d’encre. Longtemps entouré de spéculations, l’événement avait alimenté rumeurs, critiques et interprétations diverses. Face aux caméras, l’artiste-producteur a choisi de parler avec franchise, revenant sur chaque étape de cette journée qui, selon lui, ne devait être qu’une simple routine professionnelle.

Un matin ordinaire… en apparence

Molare commence son récit en expliquant que rien ne prédestinait cette journée à virer au drame. « C’était un jour difficile. J’avais un rendez-vous au bureau et je ne devais même pas prendre ce véhicule », confie-t-il. En semaine, il évite habituellement d’utiliser ses voitures de sport. Par précaution, il les réserve au week-end et, même dans ce cas, rarement pour circuler dans Abidjan. Ce jour-là, pourtant, il voulait simplement vérifier l’état de la voiture fraîchement acquise avant de la confier à un mécanicien.

Il précise également qu’il ne conduit presque plus lui-même. Contrairement à ce que pensent certains observateurs persuadés qu’il aime exhiber ses bolides, Molare explique que son chauffeur habituel devait le rejoindre directement au bureau, ce qui rend son choix de prendre le volant encore plus exceptionnel.

Une simple visite qui attire la foule

Après avoir quitté son domicile, Molare décide de faire un arrêt chez son frère, Fofana, surnommé FOF. Il lui confie : « Il faut laver la voiture. On me voit trop avec. Elle vient d’arriver, mais si tu peux trouver quelqu’un pour l’acheter, prends-la. »

Ce bref passage va pourtant créer une effervescence inattendue. Très vite, des badauds repèrent la voiture sportive et commencent à affluer. Molare, fidèle à son habitude, engage la conversation, partage des conseils et échange avec eux. Mais la foule ne cesse de grossir, rendant l’atmosphère de plus en plus pesante.

Face à l’afflux, il décide de partir : « Bon, je vais partir, je rentre au bureau », dit-il à FOF. Cette décision marque le début de la séquence dramatique.

La voiture se dérobe soudainement

Molare reprend le volant, enclenche la marche et accélère légèrement. C’est alors que tout bascule. « J’entends un bruit. La voiture part d’un seul côté, elle me lâche complètement. Je fais tout ce que je peux, mais elle ne répond plus. »

Selon son récit, la perte de contrôle a été immédiate et inexpliquée. Le véhicule, réputé pour sa puissance, se serait soudain montré incontrôlable. Molare insiste sur le fait qu’il n’était ni en excès de vitesse ni dans une conduite risquée. Il allait simplement au bureau, comme n’importe quel jour de travail.

L’accident survient ensuite en quelques secondes, le laissant sous le choc. L’artiste partage son désarroi : « J’étais complètement choqué, car je partais simplement au travail. »

Pas de place pour les spéculations mystiques

Comme souvent en Afrique de l’Ouest, un accident impliquant une personnalité publique devient rapidement sujet à interprétations, parfois mystiques, parfois complotistes. Conscient des discussions en ligne, Molare coupe court :

« J’ai compris que quand quelque chose doit arriver, ça arrive. Après, on dira qu’on est en Afrique, mais moi, je ne veux pas entrer dans toutes ces considérations. »

Par cette phrase, il refuse d’alimenter les discours surnaturels ou les insinuations. Il préfère s’en tenir aux faits, assumant que certaines choses échappent au contrôle humain.

Une prise de parole pour apaiser

En intervenant dans l’émission The Code, Molare cherchait avant tout à clarifier, rassurer et mettre fin aux rumeurs entourant l’accident. Son témoignage, mêlant sincérité et humilité, rappelle qu’un événement tragique peut survenir à n’importe qui, indépendamment du statut social ou du type de véhicule.

Sa conclusion sonne comme une leçon de vie : accepter que le destin, parfois, prend le dessus, sans pour autant céder à la peur ou au mysticisme.

Ange Zountchegbe est un journaliste, créateur de contenus béninois. Consultant en communication digitale.