Bénin: Me Fadé se prononce sur la grâce présidentielle de Patrice Talon @Flickr Présidence Bénin
Bénin: Me Fadé se prononce sur la grâce présidentielle de Patrice Talon @Flickr Présidence Bénin

Bénin: Me Fadé se prononce sur la grâce présidentielle de Patrice Talon

La grâce présidentielle accordée par le Chef de l'Etat Patrice Talon n'a pas fait mention des opposants Reckya Madougou et Joel AIVO déplore Me Fadé

La grâce présidentielle accordée par le Chef de l'Etat Patrice Talon n'a pas fait mention des opposants Reckya Madougou et Joel AIVO déplore Me Fadé

Bénin: Me Fadé se prononce sur la grâce présidentielle de Patrice Talon. En effet au lendemain de la grâce présidentielle accordée par le Président Talon, Me Victorien Fadé donne son avis sur l’actualité. Cela dit la constitution béninoise, confère au Chef de l’Etat le droit de gracier. Conscient de ce fait, son excellence le Président Patrice a gracié  27 militants de l’opposition. Cependant Maitre Fadé estime quant à lui que cette grâce présidentielle aurait pu s’étendre à d’autres figures de proue de la politique béninoise incarcérées depuis des années.

Rappelons que la grâce présidentielle accordée par Patrice Talon a touché 400 détenus de droits communs. Les 27 opposants sont des détenus politiques dans le cadre des élections de 2019 et 2021. Ceci étant, ils purgeaient des peines d’emprisonnement de 38 mois à 10 ans.

Bénin: Me Fadé se prononce sur la grâce présidentielle de Patrice Talon

Dans son speech, l’avocat revient sur la situation des opposants Joel AIVO et Reckya MADOUGOU. C’est à travers les canaux de la RFI qu’il a relevé le fait.

 « C’est une grande joie pour moi, pour ceux qui sont étudiants parmi eux, ils pourront reprendre leurs études. J’aurais souhaité qu’ils soient amnistiés, parce que la grâce présidentielle ne blanchit pas leur casier judiciaire. Leur casier judiciaire n’est pas vierge. » s’est-il indigné.

Par la suite, il suggère au Chef de l’Etat de penser également à Reckya MADOUGOU et Joel AIVO. Car leur libération va sûrement contribuer à la bonne harmonie dans le pays.

J’aurais souhaité qu’ils sortent d’abord, qu’ils retrouvent leur liberté, qu’ils rejoignent leurs familles, ils ont encore des enfants mineurs. À défaut d’avoir l’amnistie, ils pourront rejoindre leurs familles. a-t-il conclu.

Ange Zountchegbe est un journaliste, créateur de contenus béninois. Consultant en communication digitale.