Le Bénin a pris une mesure radicale pour maintenir la fermeture de sa frontière avec le Niger : l’interdiction du transport fluvial. Cette décision, effective depuis ce mercredi matin, met fin à une alternative empruntée par les populations des deux pays voisins pour contourner la fermeture terrestre.
Jusqu’à présent, Cotonou tolérait le passage de personnes et de biens par le fleuve Niger, alors que Niamey maintenait sa frontière terrestre fermée. Cependant, les autorités béninoises ont décidé de mettre un terme à cette situation, ne reconnaissant désormais que le pont terrestre comme voie officielle de passage entre les deux pays.
La mesure a été déployée ce matin même, avec des éléments de la Police république mobilisés pour veiller à son application stricte. Selon des sources concordantes, cette décision pourrait s’inscrire dans une escalade du bras de fer qui oppose les deux Etats depuis plusieurs mois.
Les conséquences de cette interdiction
Cette nouvelle mesure aura des conséquences importantes pour les populations des deux pays, qui dépendaient du transport fluvial pour leurs échanges commerciaux et leurs déplacements. Les prix des denrées alimentaires et des produits de première nécessité pourraient augmenter considérablement, en particulier dans les zones enclavées du Niger.
Un nouveau cap dans les tensions entre le Bénin et le Niger
L’interdiction du transport fluvial par le Bénin constitue un nouveau cap dans les tensions qui opposent les deux pays voisins. Il reste à voir comment le Niger réagira à cette mesure et si elle conduira à une décrispation ou à une aggravation de la situation.
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