Le Maroc, la Côte d’Ivoire, l’Égypte, le Cameroun et le Sénégal dominent le classement des pays africains les plus endettés envers la France. Cette situation complexe met en lumière l’influence économique persistante de la France sur le continent africain, et soulève des questions sur les implications de cette dépendance financière.
Le Maroc en tête du classement
Avec une dette de 3 105,63 millions d’euros, soit 18% de la dette totale du continent envers la France, le Maroc occupe la première place. Cette position s’explique en partie par les liens historiques et économiques étroits qui existent entre les deux pays.
L’Égypte et la Côte d’Ivoire : des situations contrastées
La deuxième place est occupée par l’Égypte, avec une dette de 1 583,60 millions d’euros. Si les relations diplomatiques entre l’Égypte et la France sont cordiales, le niveau d’endettement du pays soulève des questions sur les mécanismes économiques sous-jacents.
La Côte d’Ivoire, quant à elle, se positionne en troisième position avec une dette de 1 483,05 millions d’euros. Cette situation peut être attribuée aux liens historiques et francophones qui unissent les deux pays.
Cameroun, Sénégal et autres pays endettés
Le Cameroun (1 391,66 millions d’euros), le Sénégal (1 338,28 millions d’euros) et d’autres nations africaines figurent également parmi les plus endettés envers la France. La Tunisie (1 127,96 millions d’euros), le Kenya (845,91 millions d’euros), le Nigéria (600 millions d’euros) et le Gabon font partie de ce groupe.
L’endettement des pays de la zone franc
Un aspect important de cette situation est l’endettement des pays de la zone franc envers la France. À fin 2022, la dette totale s’élevait à 5,98 milliards d’euros, soit environ 3 918,4 milliards de FCFA.
La Côte d’Ivoire se distingue comme le pays de la zone franc avec le plus haut niveau d’endettement envers la France, suivi par le Sénégal et le Cameroun.
Enjeux et perspectives
L’endettement des pays africains envers la France est un sujet complexe et sensible. Il est crucial d’analyser les implications économiques et sociales de cette situation, et d’explorer des solutions durables pour alléger le fardeau de la dette et favoriser un développement économique indépendant en Afrique.
